Resident Evil Village: on prend tout et on recommence!

Depuis le début de la saga des Resident Evil, le concept du jeu n’a de cesse d’évoluer. D’abord primé pour casser du zombie à la troisième personne, on arrive aujourd’hui dans un univers fait de créatures maléfiques avec une vue à la première personne. Renouer avec les origines étant parfois nécessaire pour ne pas oublier les fans ultimes de la série, Resident Evil Village se doit bien de regarder en arrière pour faire un succès de plus.

Ce qu’on aime dans Resident Evil Village

Pour ceux qui l’ignorent, Resident Evil Village, huitième opus, est la suite de Résident Evil Biohazard mettant en scène Ethan Winters à la recherche de sa femme Mia. On apprécie donc déjà pouvoir trouver un petit résumé des évènements précédents dans une vidéo baptisée « Souvenirs de Resident Evil 7 », histoire de bien se remettre dans le bain.

Ensuite, on le pensait presque oublié suite à sa brève apparition dans Resident Evil Biohazard, Chris Redfield fait un retour avec une présence quelque peu récurrente! Même s’il n’est pas primé comme étant le personnage principal de Resident Evil Village, il nous rappelle la trame des Resident Evil qu’on croyait presque oubliée avec Biohazard. Il en devient même jouable quelques instants pour nous replonger dans l’ambiance des opus précédents.

On aime (ou pas) le scénario bien ficelé qui nous replonge dans un univers à la Résident Evil 4: un village moyenâgeux à l’ambiance un peu glauque, en proie à des créatures terrifiantes, et un marchand que l’on croise ici et là. L’occasion d’acheter, modifier les armes, apprendre à créer des munitions, et même de se faire préparer un bon plat à manger.

Enfin, quand c’est fini, il y en a encore et on y trouve du plaisir: modes bonus et plein de bonnes choses à débloquer, de quoi jouer un peu plus.

Et ce qu’on n’aime pas…

Et bien finalement, pas grand chose, même si la fin de la Umbrella Corporation et de son Virus-T nous rendent un peu nostalgiques. On peut toujours regretter les zombies qui erraient dans les rues de Raccoon City à la Walking Dead, désormais remplacés par des créatures maléfiques dans un village où règnent vampires, loups-garous et autres monstres issus d’expériences ratées.

Un autre point discutable est la jouabilité à la première vue utilisée depuis Resident Evil 7, qui ne plaît pas à tout le monde. Cela dit, on peut aisément s’y faire après quelques minutes de jeu, de quoi ouvrir l’oeil et découvrir l’effet de surprise!

Vous l’aurez donc compris, bien qu’on retrouve certains éléments historiques de Resident Evil, on s’éloigne toujours un peu plus des racines mêmes de la saga. Mais en fin de compte, toutes ces nouveautés font parti du charme de cet opus, qu’on le veuille ou non.